
Message de la famille
FRANCAIS:
(Scroll down for the ENGLISH version, along with a full obituary)
Chère famille, chers amis,
C'est avec une grande tristesse que nous vous annonçons le décès d'Anne TAYLOR-MURRAY survenu mardi 15 juillet 2025 à Uzès, en France.
Pour ceux et celles qui désirent faire part à Anne leurs meilleurs voeux et hommages, ils et elles seront reçues entre 14h30 et 17h30 le lundi 21 juillet aux Pompes-Funèbres Carrare Jérémy, 341 Rue Marc Seguin BP2, 30210 Remoulins, dans la salle de visionnement. Anne a désiré une crémation sans cérémonie, ce qui aura lieu le mercredi 23 juillet en toute intimité.
Nous vous invitons à utiliser cet espace pour laisser vos condoléances, partager des photos souvenirs, une anecdote ou exprimer vos pensées à travers des poèmes ou des textes. Cet endroit est un lieu d'expression dédié à honorer la mémoire d'Anne TAYLOR-MURRAY.
Ci-dessous, après l'annonce en anglais, vous trouverez sa nécrologie, ainsi que des hyperliens vers les associations auxquelles notre Mère demanderait vos contributions, en son honneur.
ENGLISH:
Dear family and friends,
It is with great sadness that we announce the passing of Anne TAYLOR-MURRAY on Tuesday, July 15, 2025, in Uzès, France.
Those who wish to express their best wishes and tributes to Anne will be welcomed between 2:30 p.m. and 5:30 p.m. on Monday, July 21, at Pompes-Funèbres Carrare Jérémy, 341 Rue Marc Seguin BP2, 30210 Remoulins, in the viewing room. Anne requested a cremation without a ceremony, which will take place on Wednesday, July 23, in complete privacy.
We invite you to use this space to leave your condolences, share souvenir photos, a story, or express your thoughts through poems or texts. This space is a place of expression dedicated to honouring the memory of Anne TAYLOR-MURRAY. You may make contributions to her favourite organizations via links below, in her obituary.
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NÉCROLOGIE (FRANÇAIS - Scroll down for English)
Anne Taylor-Murray (née Taylor), née le 19 septembre 1939 à Handsworth, Royaume-Uni, est décédée le 15 juillet 2025 à Uzès, France.
C’est avec une profonde tristesse que nous vous faisons part du départ de notre mère, Anne Taylor-Murray, survenu le 15 juillet 2025.
Mère, enseignante, féministe, ardente défenseure de la nature et de la justice, Anne est arrivée dans ce monde au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. Son père, Ted, la taquinait souvent en disant qu’elle avait provoqué la guerre simplement en naissant à Birmingham, le 19 septembre 1939. Comme souvent avec l’humour noir, il y a un revers lumineux : nous aimons imaginer qu’elle a contribué à mettre fin à la guerre, comme le visage éclatant d’une génération nouvelle, tournée vers la paix.
Anne a grandi dans les banlieues verdoyantes du Birmingham d’après-guerre, farouchement indépendante et dotée d’une intelligence acérée. Elle n’a jamais accepté le monde tel qu’il est. Enfant, sous les soins constants de sa mère, elle a souffert d’un asthme sévère, qui a nourri à la fois son esprit combatif et sa profonde conscience de la fragilité et de la beauté de la vie. Elle vivait chaque jour comme un cadeau. Heureusement, à l’âge adulte, la médecine moderne lui a permis de mieux gérer sa condition. Mais elle n’a jamais cessé d’avancer avec détermination, une liste de tâches à la fois.
Anne a épousé Lawrence Scyner en 1961. Ils ont célébré leur lune de miel à bord de l’Empress of Canada, qui les a emmenés à travers l’Atlantique jusqu’à Montréal. Ils pensaient passer deux ans au Canada, ils y ont passé une vie entière. Le Canada est devenu leur véritable foyer.
Engagée envers le bien-être des générations futures, Anne a consacré sa vie professionnelle à l’enseignement. Elle a débuté sa carrière en Angleterre en 1959 et a pris sa retraite au Canada en 2000. Elle a enseigné en maternelle, en école primaire et au secondaire, à Sutton Coldfield, Montréal et Charlottetown. Des milliers d’enfants ont reçu ses enseignements – de gré ou de force. Certains (aujourd’hui bien adultes) s’en souviennent sûrement encore.
En plus d’avoir élevé deux fils, Philip (né en 1964) et Andrew (né en 1966), Anne et son premier mari Lawrence (né en 1939) ont accueilli Marina (née en 1950) comme enfant en famille d’accueil durant son adolescence. Anne avait aussi trois beaux-enfants (Cath, née en 1964 ; Dan, né en 1965 ; Sue, née en 1966) issus de son second mariage avec David Murray (né en 1938, décédé en 1996), ainsi que quatre petits-enfants (Mitchell, Kelsey, Brandon et Adrian) et (pour l’instant) deux arrière-petits-enfants (Aurelia et Mitchell), avec un troisième prévu pour octobre.
Ne se satisfaisant pas d’un diplôme d’enseignante britannique, Anne a obtenu une licence ès arts à l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard en 1981. Elle avait 20 ans de plus que ses camarades de classe, et un emploi du temps bien rempli — entre l’éducation de deux adolescents, une douzaine de chèvres et la cogestion des entreprises d’énergies renouvelables de son mari. Ses chèvres ont remporté des prix de championnes à la foire agricole provinciale, et elle a participé à la commercialisation pionnière du lait et du fromage de chèvre sur l’Île-du-Prince-Édouard.
Anne éprouvait une immense affection pour son père, Ted Taylor. Elle admirait chez lui son indépendance farouche, sa gentillesse tranquille et son intelligence sans fioritures. Ensemble, ils ont restauré une cabane de pêcheur à Basin Head (Î.-P.-É.), où elle a passé de nombreux étés à communier avec la flore et la faune locales, et à marcher longuement avec Red, le setter Gordon, sur l’une des plages les plus belles et isolées du monde. La nature a toujours été sa meilleure enseignante.
En 2008, Anne a quitté sa chère île pour Cavillargues, dans le Gard, au sud de la France. Elle rêvait depuis longtemps de vivre à la campagne française, et ses poumons sensibles réclamaient un climat chaud et sec. À Cavillargues, elle s’est fait de nombreux amis et a consacré son temps à découvrir les sentiers de randonnée et à jouer et enseigner le Bridge à Bagnols, Uzès et au-delà. Elle s’est liée à une communauté passionnée de bridgeurs, devenant vite une conteuse pleine d’esprit, ainsi qu’une joueuse redoutablement habile, juste mais implacable – toujours à l’affût, et d’une grande patience avec ses partenaires.
Femme seule, énergique et vieillissante, vivant une vie autonome à la campagne, elle forçait l’admiration. Et comme elle n’était pas du genre à taire son avis sur la bonne étiquette, elle partageait volontiers ses recommandations avec diverses institutions (la mairie, les télécoms, le fisc, la poste, la police) sur comment améliorer leurs services. Une victoire notable (selon elle) : sur sa suggestion, la mairie d’Uzès a planté deux arbres à l’endroit où avaient été retirées des bennes de tri rue Joseph Lacroix.
Consciente de la propension française à se plaindre de la France, elle a embrassé cette tradition avec enthousiasme. Mais il lui fallut des années pour comprendre un détail important : seuls les Français ont le droit de râler sur les Français. Alors, en 2023 (après quatre ans de lutte administrative), elle a obtenu la nationalité française, histoire de légitimer pleinement son droit de râler.
Après quinze années heureuses à Cavillargues, Anne a choisi de s’installer à la Résidence Le Soleil à Uzès, où elle profitait du club de Bridge, de l’AVF (Association des Villes de France), et de ses promenades dans la Vallée de l’Eure, où elle connaissait les canards par leur petit nom. Elle s’est liée d’amitié avec plusieurs résidents, avec qui elle échangeait récits de vie et conseils de jardinage, et méditait sur les deux seules certitudes de la vie : la mort et les impôts. Avec sagesse, elle avait aussi choisi un logement à distance de marche de son médecin, de son dentiste et du marché d’Uzès, l’un des plus emblématiques et beaux de France.
Durant ses derniers mois parmi nous, elle a été entourée par ses deux fils, Andrew et Philip, qui l’ont accompagnée avec soin et humour, partageant avec elle de précieux souvenirs de ses plus de 80 années de vie.
Anne s’est éteinte paisiblement dans son sommeil le 15 juillet 2025. Elle manquera à beaucoup. Elle souhaite que ses amis, parents et proches sachent qu’ils ont une place dans son cœur, et qu’elle a vécu une très belle vie.
En lieu et place de fleurs, Anne a demandé que des dons soient faits à l’Island Nature Trust (au Canada), à APFFVE (en France), ou à une association de protection de la nature de votre choix.
OBITUARY (ENGLISH)
Anne Taylor-Murray (née Taylor), born September 19, 1939 in Handsworth, UK, died July 15, 2025 in Uzès, France.
It is with deep sadness that we share with you the departure of our mother, Anne Taylor-Murray, from our lives, on July 15th, 2025.
Mother, teacher, feminist, fervent defender of nature and justice, Anne came into this world at the outbreak of the Second World War. Indeed, such was her impact on those around her, her father Ted would often chide her for having caused WWII, simply by appearing as she did, in Birmingham, on September 19, 1939. As with all dark humour, there is a silver lining: we like to imagine that she helped end the war, as the bright face of a new, peace-loving generation.
Anne grew up in the leafy suburbs of post-War Birmingham, fiercely independent and of cutting intelligence, never someone to settle for the world as it is. As a child, in the constant care of her mother, she suffered severe asthma, which both fostered her fighting spirit and gave her deep insights into the fragility and beauty of life. She lived as if each day were a gift. Luckily, as an adult, modern medicine allowed her to manage her condition. Nonetheless, she never stopped moving through life with determination and purpose, one daily checklist at a time.
Anne married Lawrence Scyner in 1961. They celebrated their honeymoon on the Empress of Canada, which spirited them across the Atlantic, to Montreal. They intended to spend two years in Canada, but spent a lifetime. Canada became their true home.
Committed to the welfare of future generations, Anne devoted her professional life to teaching. She began her career in England in 1959 and retired in Canada in 2000. She taught nursery school, kindergarten, primary and secondary schools, in Sutton Coldfield, Montreal and Charlottetown. Thousands of children received her imparted wisdom - willingly or otherwise. Some (now well into adulthood) surely remember her well.
In addition to raising two sons Philip (b. 1964) and Andrew (b. 1966), Anne and her first husband Lawrence (b. 1939) fostered Marina (b. 1950) through adolescence. Anne had three stepchildren (Cath, b. 1964, Dan, b. 1965, Sue, b. 1966) through her second marriage with David Murray (b. 1938, d. 1996), four grand-children (Mitchell, Kelsey, Brandon and Adrian) and (so far) two great-grandchildren (Aurelia and Mitchell), with another one due in October.
Not satisfied with a British teacher’s training certificate, Anne earned a Bachelor of Arts degree at the University of Prince Edward Island in 1981. She was a full 20 years older than her classmates, and also had a very full plate - - raising two teenage boys, a dozen or so goats, and co-managing her husband’s renewable energies business ventures. Her goats won grand champion prizes at the provincial agricultural fair, and she and other herders pioneered the commercialization of goat milk and cheese on PEI.
Anne was extremely fond of her father, Ted Taylor. She admired in him his rugged independence, his gentle, kind demeanour, and his no-nonsense intellect. Together, they rebuilt a fisherman’s cottage in Basin Head, PEI, where she spent many a summer communing with the flora and fauna, and going for long walks with Red the Gordon Setter on one of the world’s most beautiful, secluded beaches. Mother Nature was always her best teacher.
In 2008, Anne left her beloved PEI for Cavillargues, in the Gard department of the South of France. She had long dreamt of living in the French countryside, and her sensitive lungs were calling her to a hot, dry climate. In Cavillargues, she made many new friends and devoted her time to discovering the local hiking trails and playing and teaching Bridge in Bagnols, Uzès and beyond. She befriended many Bridge devotees, and quickly developed a reputation as a witty storyteller and a fair, fierce and highly skilled Bridge player - never one to miss an opportunity, and always very patient and generous with her partners.
As a single, ageing, energetic woman living an independent life in the French countryside, she elicited the admiration of many. And, not one to hold back her views on appropriate etiquette, she made sure to communicate her recommendations to various entities (the Mairie, the telecoms company, the tax office, the post office, the police) on how they could improve their services. One notable victory (or so she claims): upon her recommendation, the Uzès town hall planted two trees on the site where they had removed recycling bins on Rue Joseph Lacroix.
As she was fully aware of the French propensity to complain about the French, she joined in wholeheartedly. It took her years to understand the caveat: that only the French are allowed to complain about the French. So she took out her French citizenship in 2023 (after jumping through bureaucratic hurdles for 4 years), to fully justify her “droit de râler”.
After a fulfilling 15 years in Cavillargues, Anne took the decision to move to the Résidence Le Soleil in Uzès, where she took advantage of the Bridge Club, the AVF (Association des Villes de France), and regular walks along the nearby Vallée de l’Eure, where she got to know the ducks by name. She made friends at the Résidence, with whom she shared stories and gardening tips, and commiserated on life’s inevitabilities: death and taxes. Wisely, she was now within walking distance of her doctor and dentist, as well as the Uzès farmers’ market, renowned as one of France’s most iconic and beautiful.
During her last months amongst the living, she was joined by her two sons, Andrew and Philip, who supported her transition with care and humour, and with whom she shared precious stories from her more than eight decades of life.
Anne passed away peacefully in her sleep on July 15, 2025. She will be missed by many. She wishes friends, relatives and family to know that she holds them dear in her heart, and that she has lived a very good life.
In lieu of flowers, Anne has asked for donations to the Island Nature Trust (in Canada), the APFFVE (in France), or to a nature conservancy charity of your choice.
Un service de plantation d’arbre hommage est disponible ici.
Déroulé des obsèques
1Visionnement et adieux - viewing and farewell - 14h30 - 17h30 lundi 21 juillet.
Rendez hommage à Mme TAYLOR-MURRAY
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Faites livrer des fleurs à la famille de Mme TAYLOR-MURRAY

Conservez un souvenir des hommages rédigés dans un beau livre


